mardi 8 novembre 2011

Cathédrale Saint-Bénigne - DIJON - Place Saint-Bénigne


ARMOIRIES de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon.
D'azur à deux lances d'or posées en sautoir, accompagnées d'un levier d'argent en chef et d'une auge du même en pointe.

Item : d'azur à un saint Bénigne de carnation, vêtu d'une aube d'or et d'une chasuble d'argent, les flancs percés de deux lances d'or en sautoir, les doigts percés d'alènes du même, el le front sommé d'un levier d'argent.

SCEAU du couvent
En 1208 : rond, à un saint Bénigne en buste, nimbé, barbu, vêtu d'une chasuble, tenant de la main droite une palme, et de la main gauche un livre.
Légende : Sigillum sancti Benigni Burgundionum apostoli.

En 1257 : rond, à un saint Bénigne à mi-corps, nimbé, imberbe, vêtu d'une aube et d'une chasuble, tenant de la main droite une palme, et de la main gauche un livre; accompagné de deux dextrochères mouvant du flanc, tenant chacun une lance dont on n'aperçoit que la hampe, le fer étant plongé dans le corps du martyr.
Légende : Sigillum conventus sancti Benigni Divionis.
Contre-sceau, sans figure. Légende : Deus Deus meus.

Sous les religieux de la congrégation de Saint-Maur : ovale, à un écusson entouré de deux palmes, surmonté d'une mitre et d'une crosse, et portant les armoiries de l'abbaye décrites en premier lieu.
Légende : Sigillum monasterii sancti Benigni Divionensis.

François Quarré, l'introducteur de la réforme, dirigea ses confrères, avec le titre de grand prieur, jusqu'à la fin de sa vie. Il mourut le 1er janvier 1670, et fut enterré devant l'autel de saint Bénigne, dans la nef. Sa tombe existe encore, dans le pavé du collatéral du midi, non loin de l'endroit où son corps doit reposer. François Quarré, né en 1597, était fils de Jean, seigneur de Château-Renaud, conseiller au parlement de Dijon, et de Marie Langlois.


Armoiries de la famille Quarré (Hozier Bourgogne, 1696, BNF)

Un religieux bénédictin, d'origine dijonnaise, Guillaume Sacquenier, fut un des bienfaiteurs de Saint-Bénigne, et il y reçut la sépulture. Sa mort, arrivée en 1517, fournit l'occasion de parler encore de lui. Recteur de l'hôpital de Dijon, et abbé commendataire de Baume-les-Messieurs, il joignit, à l'amour des devoirs que lui imposaient ces titres, le goût des embellissements dans les édifices sacrés.

A l'hôpital, une partie de la salle devenue la chapelle actuelle fut son oeuvre. La belle croix, transportée dans le jardin, et dont le piédestal est une reproduction du puits de Moïse, lui est également due. Il voulut contribuer à orner de stalles nouvelles le choeur de l'église Saint-Bénigne. Un legs de 1,200 francs fut laissé par lui à cette intention. Dix ans après le décès du donateur le travail s'exécuta.


Un monument, sculpté par M. Gasq, et portant l'effigie à genoux de Mgr Rivet, a été élevé à sa mémoire, dans l'église Saint-Bénigne, à la fin de l'année 1900.


François-Victor Rivet naquit à Saint-Germain-en-Laye, le 1er juin 1796. Sa famille ne dépassait pas les rangs de la petite bourgeoisie. Il fit ses études théologiques au séminaire de Versailles, professa les lettres dans deux institutions, entra ensuite dans le ministère paroissial, et était curé de Notre-Dame de Versailles, lorsque lui fut confié le gouvernement de l'église de Dijon. Il y accomplit toute sa carrière épiscopale de quarante-six années, refusa quatre archevêchés, et resta dans l'histoire de la cathédrale Saint-Bénigne.


Source : histoire de l'église Saint-Bénigne de Dijon, par l'abbé L. Chomton.

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